Manufacturiers et Exportateurs du Québec salue la volonté du gouvernement du Québec de miser sur l’ensemble de la filière énergétique pour assurer sa croissance

7 avril 2016

Mais la stratégie de transition du gouvernement doit pouvoir assurer la croissance de l’économie québécoise à tout moment

Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) salue la volonté du gouvernement du Québec de miser sur toutes ses ressources en énergie tel qu’il le formule dans sa Politique énergétique 2016-2030 rendue publique aujourd’hui.

MEQ se réjouit d’entrée de jeu de la mise en valeur et le développement de nos immenses ressources hydro-électriques. « Nous sommes très heureux de voir confirmé le rôle d’Hydro-Québec en tant que moteur important du développement économique au Québec », a dit le président de MEQ, Éric Tétrault. « Et le développement de la filière de gaz naturel sera également très bénéfique pour l’économie ».

MEQ a toujours plaidé pour une stratégie de transition en matière d’énergie qui permet la croissance de notre économie à tout moment. MEQ considère que l’exploitation responsable des hydrocarbures permet cette croissance dans les prochaines années. Pour MEQ, le passage éventuel à une économie plus verte ne s’accompagne pas pour l’instant de certitudes à cet égard. MEQ salue la volonté de réduire la dépendance aux hydrocarbures et limiter le plus possible les émissions de GES. Mais le recours aux technologies vertes doit s’accompagner de certitudes quant à la compétitivité de notre économie. « Le « business case » entourant les technologies vertes est loin d’être concluant pour l’instant. Or le Québec n’aura jamais les moyens de passer à une économie verte qui ne lui permettrait pas de croissance économique », a ajouté M. Tétrault.

Cette mise en garde apparaît encore plus essentielle aux yeux de MEQ en regard des cibles très ambitieuses de réduction de 40% de consommation de pétrole et de 37,5% d’émissions de GES d’ici 2030.

MEQ demande une fois de plus au gouvernement du Québec d’offrir son support aux entreprises qui ont fait une bonne part du travail de réduction des émissions jusqu’à maintenant. Il demande aussi au gouvernement de prévoir des ressources pour aider à mieux faire le rôle essentiel que chacun doit jouer en société pour atteindre ces cibles.