Le projet d’oléoduc Énergie Est sera bénéfique pour l’économie québécoise

21 janvier 2016

Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) s’inscrit en faux contre la position exprimée aujourd’hui par des représentants de la CMM quant au projet d’oléoduc Énergie Est.

Selon MEQ, il est inexact de prétendre que le Québec assumera tous les risques sans retirer de bénéfices. Les bénéfices sont au contraire appréciables pour l’économie québécoise:

• le projet générera 2 milliards $ de revenus fiscaux pour le Québec, pendant la période de construction et d’opération;
• le projet générera 10 millions par année en revenus fonciers pour les municipalités;
• c’est au Québec que le projet créera le plus d’emplois dans la phase de construction avec une moyenne de 2 400 par année pendant sept ans – auxquels il faut ajouter 130 emplois permanents pendant les 20 premières années d’exploitation;
• une centaine d’entreprises manufacturières du Québec pourront travailler sur le projet et créer ou maintenir des emplois de qualité, surtout en région. Ces entreprises possèdent la capacité industrielle de supporter des projets de transport d’hydrocarbures de l’Ouest tout autant que les projets québécois d’exploration et d’exploitation;
• le projet permettra le maintien au Québec des activités de raffinage et des milliers d’emplois dans l’industrie pétrochimique;
• le projet vient renforcer l’économie canadienne.

Ces bénéfices viennent s’ajouter aux retombées déjà engendrées par le projet au Québec, alors que 250 fournisseurs d’ici se sont déjà partagés plus de 100 millions $ en contrats de Trans-Canada.

« Les bénéfices économiques pour le Québec sont bien réels », a dit le président de MEQ, Éric Tétrault. ‎ « ll est faux de dire que le Québec n’en récolte pas, même si le port initialement prévu dans le projet ne sera pas localisé ici ».

MEQ s’inscrit en faux également contre les groupes qui veulent stopper immédiatement le projet ‎en faisant valoir de hauts risques pour la sécurité et l’environnement.

« Les études montrent toutes que le pipeline est le mode de transport le plus sécuritaire. Elles montrent également que le risque de déversement majeur est infime, proche de zéro », précise M. Tétrault.

MEQ suggère de s’en tenir au travail des autorités et des experts pour évaluer les enjeux reliés aux projets et répondre aux interrogations légitimes plutôt que demander d’entrée de jeu leur abandon.

À ce titre, MEQ rappelle que le projet doit faire l’objet d’autorisations de la part du BAPE et de l’Office national de l’énergie.