MEQ SE RÉJOUIT DE L’ENTRÉE EN VIGUEUR DE L’ACEUM

MONTRÉAL, LE 1ER JUILLET 2020

Manufacturiers & Exportateurs du Québec (MEQ) tient à féliciter les gouvernements canadien, américain et mexicain pour la mise en œuvre aujourd’hui de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM). « Le secteur manufacturier est la pierre angulaire de nos relations économiques en Amérique du Nord.  Rappelons que MEQ a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement du Canada tout au long du processus de négociation afin de protéger et de renforcer notre secteur d’activité, a déclaré Véronique Proulx, présidente directrice-générale de Manufacturiers et Exportateurs du Québec. En plus d’atteindre ces objectifs, ce nouvel accord vient renouveler et améliorer nos principaux liens commerciaux en Amérique du Nord. »

En plus de représenter environ 14 % du PIB, le secteur manufacturier québécois emploie près de 500,000 travailleurs et près de 90% des exportations sont de produits manufacturés. Plus de 80 % des exportations canadiennes sont destinées à nos partenaires de l’ACEUM.

« MEQ réitère son entière collaboration aux décideurs et aux entreprises pour assurer une mise en œuvre efficace de cet accord et pour maximiser ses bénéfices pour l’économie canadienne », a affirmé Mme Proulx.

Plus précisément, MEQ collaborera avec le gouvernement pour :

• Mettre en place les comités liés à la coopération économique, en particulier ceux sur la compétitivité industrielle, l’harmonisation réglementaire et la croissance des exportations des PME;
• Développer une stratégie commune avec les États-Unis sur la fabrication et la distribution d’EPI et d’autres biens critiques identifiés à des fins de sécurité qui permettra de protéger et de développer nos chaînes d’approvisionnement intégrées. Cette approche a été mise en œuvre avec succès depuis des décennies dans les marchés publics de la défense et pourrait être étendue aux produits pharmaceutiques et aux équipements médicaux;
• Optimiser le chapitre de l’ACEUM consacré à la compétitivité afin d’élaborer une stratégie commune sur la manière de traiter les juridictions concurrentes qui enfreignent les règles du commerce international afin de protéger notre marché commun contre le « dumping », la manipulation des devises, le vol de la propriété intellectuelle et d’autres actions agressives.