MEQ demande aux gouvernements de protéger la compétitivité du Québec et du Canada

MONTRÉAL, 26 avril 2017

MANUFACTURIERS ET EXPORTATEURS DU QUÉBEC DEMANDE AUX GOUVERNEMENTS DE PROTÉGER LA COMPÉTITIVITÉ DU QUÉBEC ET DU CANADA
L’abaissement du taux d’imposition des sociétés décrétée aujourd’hui par l’administration Trump pourrait entraîner un recul des investissements, un exode des entreprises d’ici et un manque à gagner en revenus fiscaux

Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) demande aux gouvernements du Québec et du Canada de prendre acte de l’intention de la nouvelle administration américaine d’abaisser de 35 % à 15 % le taux d’imposition des sociétés aux États-Unis et de s’ajuster afin d’éviter une perte des investissements en sol canadien, un exode des entreprises canadiennes aux États-Unis et une baisse des revenus fiscaux consécutive à ces gestes.

Canadian Manufacturers and Exporters (CME) et MEQ estiment que le régime fiscal canadien devrait être concurrentiel avec les régimes fiscaux d’autres pays. Si les États-Unis réduisent considérablement leur taux d’imposition des sociétés, CME et MEQ suggèrent fortement d’examiner de manière exhaustive le régime fiscal du Canada et des provinces – qui imposent elles aussi à leur tour un taux de base aux entreprises – et de mettre en place les changements nécessaires afin de minimiser l’impact sur notre compétitivité fiscale.

« Avec un abaissement draconien du « corporate tax rate » aux États-Unis, plusieurs entreprises étrangères pourraient être tentées d’investir au sud plutôt qu’ici. Par ailleurs, des entreprises canadiennes pourraient déménager une partie ou toutes leurs opérations au sud, entraînant des pertes fiscales considérables pour les gouvernements » soutient le président de MEQ, Éric Tétrault, qui poursuit : « Il serait dommage, par exemple, de perdre l’avantage compétitif issu de l’Accord commercial et global avec l’Europe (AECG) parce qu’on aura refusé de s’ajuster ».

La compétitivité du régime fiscal du Canada ne peut d’ailleurs pas seulement être mesurée par le taux d’imposition des sociétés. Les autres impôts, tels que les taxes sur les salaires ou les taxes sur le carbone, engendrent ou vont engendrer des coûts importants pour les entreprises canadiennes. Une autre solution serait de considérer l’augmentation des crédits d’impôt aux entreprises afin de compenser les conséquences négatives des taxes supplémentaires.

Les manufacturiers québécois et canadiens demandent également aux gouvernements de travailler sur l’offre globale faite aux entreprises, tels que le coût et la disponibilité de main-d’œuvre qualifiée, les coûts de transports plus bas vers certaines régions du monde, ainsi que le coût de l’énergie.

Que fait-on pour vous aider?

MEQ est le leader pour vous aider à relever vos défis en matière de main-d’œuvre qualifiée, d’innovation et d’exportation. Nous discutons de ces enjeux avec les autorités compétentes et les gouvernements afin de trouver des solutions. Nous offrons du support personnalisé, un calendrier riche en événements et du réseautage entre dirigeants. Nous sommes aussi les plus influents sur la place publique, les tribunes et les médias. Et nous en discutons avec vous, lors de l’une de nos nombreuses visites en usine pour prendre le pouls.

 

MEQ discute aussi avec les gouvernements des questions reliées à la fiscalité et à la réglementation, afin d’avoir un environnement d’affaires plus concurrentiel au Québec. Forts de plus de 1100 membres, nous sommes les seuls à agir à la grandeur du pays grâce à notre composante nationale Canadian Manufacturers and Exporters.

 

MEQ contribue à votre croissance. Nous sommes une valeur ajoutée dans votre plan d’affaires.

Source et informations

Véronique Proulx,

Vice-Présidente Affaires corporatives et stratégie
514-222-8204

veronique.proulx@meq.ca