Manufacturiers et Exportateurs du Québec salue le projet de loi 106 du gouvernement du Québec

18 août 2016

Mieux encadrer le développement des hydrocarbures est une bonne chose; il faut aussi permettre le développement de ce secteur de l’économie

Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ) salue la volonté du gouvernement du Québec de mieux encadrer l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures au Québec.

Dans la présentation qu’elle fera de son mémoire en commission parlementaire demain le 19 août à Québec, MEQ estime que le projet de loi 106 exprime la volonté du gouvernement de faire du Québec l’un des endroits où la réglementation sera des plus rigoureuses, en plus d’imposer de lourdes responsabilités aux exploitants dans le transport sécuritaire, l’entreposage, le respect de normes environnementales très strictes et l’acceptabilité sociale dans les communautés locales.

« Il s’agit d’une position responsable et équilibrée, qui crée en quelque sorte le modèle québécois des hydrocarbures, qui s’inspire de ce qui se fait de mieux dans le monde, et qui colle à notre réalité », a dit le président de MEQ, Éric Tétrault.

Si l’encadrement est strict, il ne doit pas pour autant empêcher le développement des hydrocarbures au Québec. MEQ salue donc la décision du ministre d’inclure la stratégie de transition énergétique et les hydrocarbures dans le même projet de loi – en favorisant par ailleurs le gaz naturel comme élément de transition, un domaine dans lequel le Québec a de l’expertise.

MEQ suivra avec attention le processus législatif à venir, car c’est le cadre réglementaire, qui n’est pas encore précisé, qui déterminera les conditions réelles dans lesquelles les entreprises devront évoluer. MEQ espère un processus court et efficace, où les rôles et responsabilités de chacun seront bien définis. Il en va de même pour l’acceptabilité sociale, dont la responsabilité première incombera aux entreprises. Acceptabilité ne veut pas dire unanimité, et il faudra s’assurer que l’opposition à certains projets ne marque pas la fin, mais bien le début d’un processus.