Manufacturiers et Exportateurs du Québec demande aux gouvernements d’accélérer leur soutien au manufacturier

4 avril 2016

Le secteur a connu une croissance de près de 2 % en janvier et constitue le fer de lance de l’économie canadienne pour les prochaines années

Le secteur manufacturier québécois et canadien a crû de 1,9 % en janvier 2016, entraînant une accélération de l’activité économique partout au pays. Pour Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ), il est clair que le secteur doit constituer le fer de lance de l’économie québécoise et canadienne au cours des prochaines années.

« Ce sont des résultats encourageants qui confirment que le manufacturier doit être au cœur des stratégies économiques des gouvernements », a dit le président de MEQ, Éric Tétrault. « Avec une reprise plus vigoureuse que prévue aux États-Unis, un dollar canadien faible et l’ouverture prochaine de grands marchés avec l’AECG et le PTP, il est temps pour les gouvernements d’investir massivement dans le secteur manufacturier ».

MEQ salue la décision du gouvernement du Québec de faire de l’innovation un chantier économique majeur. « Nos entreprises doivent pouvoir être de plus en plus concurrentielles pour affronter l’économie mondiale. Le Québec est 10e sur 10 au pays pour sa productivité et nous devons absolument faire mieux ». Pour MEQ, le Québec a une chance de devenir un exportateur de classe mondiale dans les prochaines années et ainsi assurer sa croissance économique par la création de nouveaux revenus. « Pour y arriver, nous avons besoin d’innover et de trouver davantage de main-d’œuvre qualifiée. Ce sont les deux grandes priorités chez MEQ ». MEQ voit dans le dernier budget du Québec des signes positifs. Il invite le gouvernement à en faire davantage l’an prochain.

MEQ salue également la volonté du gouvernement du Canada de faire de l’innovation un chantier important. « Il faut cependant bien distinguer les technologies innovatrices visant spécifiquement à réduire les coûts de production et commercialiser de nouveaux produits, et les technologies vertes. Le Canada a besoin des deux et on ne doit pas être obligé de faire un choix. Quant à l’économie du savoir, souvent évoquée, elle ne créera jamais autant d’emplois et de richesse que le secteur de la fabrication. Nous poursuivons le dialogue avec le gouvernement ».

L’économie canadienne affiche pour janvier sa meilleure performance en cinq ans, le PIB ayant progressé de 0,6% alors que le taux de croissance attendu était de 0,3 %.